Dans les pas de Jacob : Vigée poète de l’exil et du retour

Cet article s’ouvre sur un témoignage personnel le poète, rencontré à Jérusalem dès 1968-1969, souvenirs et réflexions l’homme l’œuvre. Il évoque l’impact de la guerre Shoah, mobilisation l’hôpital Caen, débâcle, Résistance Toulouse, dans les rangs l’Action juive (1940-1942), l’adoption d’un nouveau patronyme : Vigée (vie j’ai !), qui proclame choix vie au sein mort, fuite puis l’exil aux États-Unis. Une circonstance providentielle lui permet partir pour Israël où il vivra durant 40 ans, enseignant 1960 jusqu’à sa retraite, en 1984, l’université hébraïque Jérusalem. s’installe France 2001, suite maladie d’Evy, l’épouse bien-aimée. On découvre aussi l’art poétique littérature est temps passe, mariant récits, témoignages, essais, entretiens, pages journal intime, avec jaillissement du poème. L’image biblique « miel rocher », concrétisée par découverte monts Judée d’inclusions calcite dorée pierres calcaires, conforte d’une forme littéraire spontanée judan opposition roman, fiction préméditée close, poésie rejetée des recueils séparés. Le associe marche quotidien, errance vivant jubilatoire horizontal, l’extase verticale